Auteur(s)

Peppe Cavallari est docteur en philosophie et en sciences de l’information et de la communication à l’Université de Technologie de Compiègne et en littérature comparée (option études intermédiales) à l’Université de Montréal.
Depuis 2012 il est enseignant titulaire du cours en Philosophie et culture numérique à Hétic, tandis que, en tant que chargé de cours, enseigne Culture numérique à SciencesPo, Histoire et prospectives des industries culturelles et des médias numériques à l’UTC, Ingénierie documentaire et rédaction web à l’Université Paris Descartes.

Les protocoles de présence modulent et codifient les temps et les espaces de notre être en ligne, en produisant une sorte de pérennisation de l’attente -qui est toujours attente de l’autre, l’attente qu’autrui se manifeste- et une familiarisation de la distance en commun. La rencontre semble être toujours anticipée par une communication qui, tout en l’évoquant, en réalité la remplace. La sémiotisation des systèmes de notification de présence implémente des éléments hétérogènes (signes de ponctuation, vignettes, photographie, sonneries) qui dans leur ensemble sont en train d’être socialisés et banalisés, dans une logique pour laquelle l’anticipation fonctionne comme escamotage de l’hésitation et de l’absence.

Les protocoles de présence : entre attente et anticipation

Citer cet article

Cavallari, Peppe. "Les protocoles de présence : entre attente et anticipation.", 13 février 2020, Cahiers Costech, numéro 3.

DOI https://doi.org/10.34746/cahierscostech95 -
URL https://www.costech.utc.fr/CahiersCostech/spip.php?article95